mercredi, 29 décembre 2010
Michael Amour, naguère notaire à Criquetot-l’Esneval, mis en examen au Havre pour manque de sérieux dans la conduite de son étude...
Amour en prison
Sous le titre "Un notaire en prison", Paris-Normandie avait fait paraître sur son site, le 20 octobre, les premiers mots d’un article signé Rémy LEBEL (http://www.paris-normandie.fr/article/faits-divers/un-notaire-en-prison).
Le contenu étant « réservé aux abonnés de Paris-Normandie », je ne pus en savoir plus aussitôt (car je n’envisageais évidemment pas de souscrire un abonnement pour cela, tout attaché que je puisse être à ne rien manquer des petits et grands évènements survenus chez nos voisins hauts-normands).
Ne doutant pas par ailleurs qu’il puisse y avoir en Seine-Maritime plusieurs notaires susceptibles de commettre quelques menues erreurs, mais désireux de savoir si l’officier ministériel en question ne pourrait pas être le conseiller juridique de M. Fernando de ALMEIDA GOMES (celui qui l’assistait à St Brieuc lors de sa brillante tentative pour prendre le contrôle du groupe CELEOS en liquidation), je fis différentes tentatives pour entrer en contact avec la rédaction de Paris-Normandie, et en savoir plus. Tentatives infructueuses…
J’eus alors recours à une vieille connaissance, qui accepta d’aller lire pour moi l’article en question à la bibliothèque municipale du Havre.
Ce long préambule n’avait d’autre but que de souligner la grande fraîcheur des informations dont je vais maintenant vous abreuver (les faits relatés datent en effet du 8 octobre)...
Un juge d’instruction qui poursuit l’étude…
C’était donc bien notre ami Michael AMOUR, 45 ans et toutes ses dents, qu’un juge d’instruction du Havre avait mis en examen et poursuivait pour divers errements dans la conduite de son étude de Criquetot-l’Esneval, comme « faux en écriture publique, blanchiment et escroquerie ».
Les choses paraissent sérieuses, puisqu’après 48 h de garde à vue dans les locaux havrais du Service régional de police judiciaire, le juge a décidé le 8 octobre de garder notre ami au chaud au centre pénitentiaire du Havre.
Détention provisoire
Rappelons que la détention provisoire (articles 143 et suivants du Code de procédure pénale), mesure qui doit rester exceptionnelle (tout accusé étant présumé innocent) est soumise à diverses conditions de forme, de fond, et de durée.
Si l'infraction n’est qu’un délit (les notaires en délicatesse avec la justice comparaissaient jadis en cour d’assises), il faut qu’il soit passible de 3 ans d'emprisonnement au moins.
La détention provisoire doit être ensuite le seul moyen, au choix, de conserver les preuves ou les indices matériels, d'empêcher une pression sur les témoins ou les victimes, d'éviter une concertation frauduleuse entre le mis en examen et ses éventuels complices, ou tout simplement d’éviter… qu’il ne prenne la fuite.
C'est ensuite le juge des libertés et de la détention (JLD) qui accorde ou refuse la mise en détention provisoire, après demande du juge d'instruction auprès du JLD, et débat contradictoire avec le mis en examen et son conseil.
La détention provisoire ne peut enfin excéder 4 mois si le mis en examen encourt une peine inférieure à 5 ans, et s'il n'a pas déjà été condamné à une peine supérieure à 1 an sans sursis.
Risques de concertation avec d’éventuels complices ?
Sachant qu’un faux en écriture publique est passible de 10 à 15 ans d’emprisonnement (et de 150.000 à 225.000 € d’amende), on peut craindre que notre ami ne soit toujours en prison aujourd’hui, et pour quelques mois encore, dans la mesure où il se dirait (de source judiciaire) qu’« il n’est sans doute pas seul dans ces opérations douteuses ». Sans même parler des investigations dont est chargé le SRPJ de Rouen, et qui demanderont paraît-il beaucoup de temps, compte tenu de la complexité du dossier.
De l’indéniable utilité de l’Ordre…
Qu’apprend-on d’autre dans cet article de Paris-Normandie ? Que la société civile professionnelle (SCP) de Me Michael AMOUR, qui a d’abord fait l’objet d’une procédure de redressement judiciaire à la veille de noël 2008, a été mise en liquidation six mois plus tard (le 26 juin 2009), et que la Garde des Sceaux a mis fin aux fonctions de notaire de son gérant par un arrêté en date du 15 janvier 2010. Tout cela, vous le saviez déjà.
Et vous ne serez par ailleurs pas étonnés d’apprendre que Me Michael AMOUR a fait l’objet d’une procédure disciplinaire de la part de ses pairs, et qu’il n’est plus membre de l’Ordre des notaires de Seine-Maritime « depuis bientôt un an » (il était temps, il allait être radié)…
Car il paraît aussi que les ennuis de Me Michael AMOUR n’ont d’autre origine qu’un signalement à la justice par la Chambre départementale des notaires de l’Eure (pourquoi celle-ci et pas la Chambre des notaires de Seine-Maritime ?), suite à une inspection comptable de routine qui aurait relevé certaines pratiques jugées douteuses dans le fonctionnement de son étude.
Cette soudaine vigilance est tout à l’honneur de ces respectables institutions, statutairement garantes de l’application rigoureuse des règles déontologiques censées s’imposer à l’ensemble de leurs membres.
Mais, bien sûr, tant chez les notaires de Seine-Maritime que chez leurs confrères de l’Eure, on n’en dit pas plus. On n’en sait pas plus, paraît-il. Ni qui sont les victimes. Ni de quelle ampleur est le préjudice qu’elles ont subi. L’ordre est sauf.
00:02 Écrit par Bruno dans La saga de Fernando de Tourville | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : michael amour, criquetot-l’esneval, notaire en prison, faux en écriture publique, blanchiment et escroquerie, srpj de rouen, fernando de almeida gomes, celeos, rémy lebel, paris-normandie
jeudi, 19 août 2010
Terrain à vendre à Caen, conviendrait petit immeuble résidentiel...
Avant la démolition des ruines...
Et voilà le travail !
Table rase avenue de Tourville
La nouvelle n’est pas de toute première fraîcheur (mais cela a-t-il quelque importance ?): les ruines des 37 et 39 avenue de Tourville, à Caen, ont été déblayées en juin, juste avant la démolition -programmée- du cloître du Bon Sauveur par la même entreprise, et le terrain est à vendre (et peut-être même déjà vendu). Bref retour sur la chronique d’un échec bien prévisible...
Résumé des chapitres précédents
L’affaire commence par l’octroi, le 15 novembre 2005, d’un permis de construire à une « Société F. GOMES » (soit France Groupement Organisation Management Européen et Services, SIREN 422123786) dont le gérant est un certain Fernando DE ALMEIDA GOMES.
Permis accordé par M. Daniel DETEY, premier adjoint du maire d’alors Brigitte LE BRETHON, Luc DUNCOMBE, autre adjoint, étant chargé des affaires d’urbanisme réglementaire (et nécessairement au courant des affaires de M. GOMES au travers du dossier des terrains horticoles de l’Institut Lemonnier).
Un arrêté du 10 novembre 2006 autorisera le transfert du permis de la SARL FGOMES à la SARL « La Villa de Tourville » immatriculée au RCS de Caen le 3 octobre 2006.
Il convient de préciser que, la SARL FGOMES étant déclarée en cessation des paiements à la date du 18 septembre 2006, M. Fernando DE ALMEIDA GOMES était frappé d’incapacité à exercer les fonctions de gérant à compter du 28 novembre 2006, par ordonnance du même jour de M. le Président du Tribunal de Commerce de Caen.
Cela n’empêchera pas M. DETEY de délivrer le 9 février 2007 à la SARL « La Villa de Tourville » (dont le gérant n’est autre que... M. Fernando DE ALMEIDA GOMES) un permis de construire modificatif...
Ce permis de construire est alors contesté par des voisins et l’association Hastings Saint Nicolas.
"La villa de Tourville" n'aura pas lieu...
Les exploits de la famille Gomes
Le 4 avril 2007, sous la conduite de M. David GOMES (fils de M. Fernando de ALMEIDA GOMES, qu’on ne présente plus, l’un comme l’autre), un groupe de personnes mettait hors d’usage l’immeuble (encore habité) du 37 avenue de Tourville, en arrachant notamment portes et fenêtres.
Trois ans plus tard, et quelques péripéties plus loin, les ruines de l’immeuble, et de la maison voisine du 39, agrémentaient toujours le paysage urbain en bordure du canal maritime. Pour trois mois encore...
Entre-temps, le permis de construire de la villa des Dames, autre nom de « La villa de Tourville », avait été annulé par le Tribunal Administratif de Caen (juin-juillet 2008), pour divers motifs d’illégalité bien évidents qu’on trouvera détaillés dans les archives de ce blog.
Des évidences qui n’avaient pas freiné la commune dans son obstination à défendre un projet grossièrement contraire à la réglementation en vigueur (sa propre réglementation d’urbanisme, c’est à dire son POS) au point même de menacer de poursuites judiciaires l’auteur de ces lignes, pour avoir osé mettre en question la compétence des services municipaux chargés du droit des sols et des affaires juridiques, auteurs et défenseurs jusqu’au bout de ce permis de construire, sous la houlette, désormais radicale et « socialiste » des adjoints LECOUTOUR et LEVILLY.
La lettre de Philippe DURON qui en témoigne figure en bonne place sur ce blog (juin 2008). Mais les menaces du maire n’ont, bien sûr, pas été suivies d’effets. Les chiens aboient, la caravane passe...
Entre-temps, les entreprises de la famille GOMES, aux quatre coins de l’Hexagone, ont aussi connu, pour la plupart, l’épreuve de la liquidation judiciaire (après de brèves périodes d’un improbable redressement, et pour cause...). Et l’épisode caennais de « La Villa de Tourville » n’y est pour rien (liquidation judiciaire par un jugement du 1er juillet 2009). En témoigne entre autres la liquidation, à Grasse, de la Sarl « Le Palais Victoria » (voir archives). Les démêlés de M. Fernando avec les Tribunaux de Commerce dataient alors déjà d’une bonne dizaine d’années.
On est dès lors en droit de se demander comment il a pu être possible qu’on ignore jusqu’au bout (ou qu’on ait feint d’ignorer), à l’hôtel de ville de Caen, les antécédents de M. Fernando de ALMEIDA GOMES...
Entre-temps pourtant, M. Fernando de ALMEIDA GOMES et son fils David, associés à quelques vieux compagnons comme un certain Patrice GUDEL, et l’ex-notaire Michaël AMOUR (dont l’étude de Criquetot l’Esneval fut mise en liquidation judiciaire par un jugement du TGI du Havre en date du 26 juin 2009), ont tenté de se voir confier, par le Tribunal de Commerce de Saint-Brieuc, la reprise des activités encore rentables du groupe breton CELEOS. Au nom d’une société offshore baptisée Immo Mon 2, basée aux Iles Vierges Britanniques... Il y en a qui ne doutent de rien !
Entre-temps enfin, M. Fernando de ALMEIDA GOMES, en faillite personnelle, a été condamné à 6 mois de prison avec sursis et à une peine d’amende par le TGI de Caen, pour infraction à une interdiction de gérer déjà prononcée en région parisienne en 1996... Passons sur ses démêlés déjà anciens avec les services fiscaux hauts-normands (Le Havre), dont on trouve trace sur internet...
Voilà, brièvement résumée, une partie de la carrière d’un « promoteur » qui avait ses entrées à la mairie de Caen (et à Ouest-France), déclarait admirer Brigitte LE BRETHON pour sa poigne, et n’aura pas eu trop à se plaindre de Philippe DURON...
Le foncier a horreur du vide...
Et maintenant, quel avenir pour le terrain de l’avenue de Tourville, dégagé de ses ruines aux frais de la princesse (vous et moi, gros naïfs de contribuables caennais)?
Tout d’abord ce terrain est-il à vendre (ou déjà vendu) en un, deux ou trois lots, d’une part le terrain nu des 37 et 39, d’autre part les 2 maisons des 41 et 43, toujours intactes, et habitées ?
Derrière l'arbre, le terrain nu, et à droite les deux maisons encore intactes.
L’acquéreur éventuel doit d’abord savoir qu’il ne peut construire à moins de 10 mètres du ruisseau des Blanchisseries, qui longe la maison du 43, dont la démolition peut dès lors manquer d’intérêt. La maison du 41, jolie maison en briques, n’en est quant à elle pas dépourvue, et mérite à ce titre une protection.
S’agissant par ailleurs des hauteurs de construction permises sur le terrain maintenant dégagé, il conviendra de tenir compte des prescriptions du POS en vigueur et de leur interprétation par le TA de Caen, dans son jugement annulant le permis de la SARL « La Villa de Tourville » (hauteur des constructions limitrophes: RdC + 1 + combles, et un mur de 2 à 3 mètres)...
N’oublions pas le contexte patrimonial de l’abbaye aux Dames en surplomb, et la nécessaire harmonie à préserver avec les constructions présentes en bordure de l’avenue de Tourville...
Alors, quel projet pour ce terrain ? Les prix du m² peuvent certes être élevés à Caen, mais je doute que le prix de vente de ce terrain suffise à éponger le passif de la SARL « La Villa de Tourville »... et notamment à rembourser la dette contractée par celle-ci auprès de l’industriel irlandais défunt Frank O’KANE, son co-gérant.
Si tu ne viens pas à la cardère...
16:24 Écrit par Bruno dans La saga de Fernando de Tourville | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : fernando de almeida gomes, david gomes, patrice gudel, michaël amour, celeos, villa des dames, villa de tourville, 37 et 39 avenue de tourville, cloître du bon sauveur, daniel detey, brigitte le brethon, luc duncombe, institut lemonnier
vendredi, 23 avril 2010
Les invendables de M. GOMES Père dans la vitrine de M. GOMES Fils
Qui veut investir...
dans l'immobilier virtuel ?
Voilà maintenant plus de deux ans que je vous raconte sur ce blog les aventures (et les mésaventures) de M. Fernando de ALMEIDA GOMES, sans trop m'attarder sur celles des autres membres du clan, David GOMES le fils, Michaël AMOUR le notaire aujourd'hui sans étude, Christophe MERIER et Patrice GUDEL les associés, et j'en passe...
Mais après vous avoir conté comment notre Fernando a écopé de 15 ans de faillite personnelle, j'ai eu la curiosité d'aller voir sur la toile ce que M. David GOMES pouvait bien avoir à vendre aujourd'hui, et je n'ai pas été déçu en visitant le site de sa SARL DGI CONSULTING (SIREN 478 129 570), domiciliée au 38 rue de Bassano, 75 008 PARIS. Rappel: DGI, c'est DG pour David GOMES, et I comme Immobilier...
« Avec nous, bâtissez votre avenir ! »
Commençons par la profession de foi, vibrante et creuse à souhait: « Notre cœur de métier: L'IMMOBILIER. Fort d'années d'expérience dans la promotion et commercialisation immobilière, DGI Consulting a su unir son équipe autour d'une charte de qualité capable de vous proposer des investissements ou produits en adéquation avec un rapport financier et/ou fiscal ayant en dénominateur commun l'emplacement de votre bien et sa juste valeur. »
On cherchera en vain sur ce site le texte de la « charte de qualité » dont il vient d'être question. Mais passons sans attendre au menu, manifestement copieux: « DGI est présent sur différents sites à travers l'Europe. Choisissez le pays qui vous intéresse... ». Au choix le Royaume Uni, l'Italie, l'Espagne, le Portugal, les Canaries. Première déception, on n'obtient à chaque fois qu'une seule et même réponse: « Projets en cours ». Et rien non plus aux Iles Vierges britanniques...
Revenons donc en France. Là au moins, on a le choix entre 22 régions. Mais c'est encore « Projets en cours » pour 18 d'entre elles, et pour les 4 dernières (Basse-Normandie, Centre, Haute-Normandie, PACA), ça mérite le coup d'œil...
Une bicoque à Blois, une case commerciale à Harfleur...
Passons rapidement sur les affaires à réaliser dans la région Centre. Elles se résument à une bicoque à rénover, à 7 km de Blois, proposée à 110.000 €.
Pour la Haute-Normandie, 2 propositions cette fois. D'abord une surface commerciale de 67,9 m², « livrée brute de béton », bradée 100.000 € (au lieu de 150 000 €), dans une Résidence Charles VII (de 39 logements) située à Harfleur, et livrée nous dit-on en septembre 2009. Une co-production BSI / DGI Consulting, paraît-il.
BSI, ça ne vous rappelle rien ? Faudrait être plus attentifs ! C'est une des nombreuses sociétés de M. Philippe CLEMENCIN, promoteur basé à La Rochelle, pour lequel notre Fernando a travaillé à Douvres la Délivrande (Sarl « Les Jardins de Notre-Dame », en liquidation judiciaire comme il se doit) et à Caen (« Les Hauts de Venoix »).
« Les Courtines », permis à céder...
La seconde proposition est plus curieuse. En voilà la présentation:
« Opération para-hôtelière, complexe "Les Courtines". Cette opération de résidence services avec permis de construire (environ 5500m² de SHON) de 150 unités, 200 places de parking, et communs de services se situe à Harfleur (76). (...) Toutes les études d'avant et après obtention du permis de construire pour l'exécution ont été réalisées. »
La SARL « Les Courtines » (SIREN 490 438 819) de M. Christophe MERIER, fidèle compagnon de route de la famille GOMES, a pourtant été immatriculée au RCS du Havre dès le 8 juin 2006, et la commune d'Harfleur lui avait à la même époque cédé 10.017m² de terrains à 40 euros HT du m², pour la construction de cette fameuse résidence hôtelière (délibération de la CODAH -communauté d'agglo du Havre- du 4 juillet 2006). Voir à ce sujet la note suivante :
http://caennaissivoussaviez.hautetfort.com/archive/2009/0...
Si je comprends bien, ce n'est là encore qu'un projet, sur le papier. A vendre en l'état, c'est-à-dire à construire. Selon le même schéma que « Les Villas Mathilde » et « Le Clos des Etudiants » à Caen. Sauf qu'à Caen la famille GOMES agissait pour le compte de NEXITY, qui a repris les permis, moyennant sans doute une honnête commission pour les services rendus. Mais à Harfleur on ne semble pas se bousculer pour reprendre ce projet de résidence hôtelière, ou para-hôtelière...
Une résidence seniors à Grasse,
qui a pris un coup de vieux définitif...
Il nous reste deux régions à explorer: Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA), et notre (Basse) Normandie. Gardons pour la fin les produits du terroir, et cap au sud... où la famille GOMES nous propose d'investir dans son « Palais Victoria », là encore à l'état de projet, en outre sérieusement compromis comme on le verra bientôt:
« Programme et foncier à vendre avec permis de construire purgé de tout recours et en cours de validité. Cet ancien palace construit en 1903, situé en coeur de ville de Grasse, connue comme la capitale de la parfumerie française, il surplombe toute la baie de Cannes ce qui en fait un foncier extrêmement bien positionné. Cette bâtisse en parfaite état bénéficie d'un permis de construire purgé de tout recours et destiné à construire 42 logements en résidence seniors. Prix: nous consulter ».
Voilà quelques courtes lignes (fidèlement reproduites) qui témoignent assez des compétences de leur auteur dans le maniement de notre langue, mais là n'est pas l'essentiel. La vraie question est que cette fois M. David GOMES... n'a absolument rien à vendre. Rien que du vent.
La Sarl Palais Victoria de son père Fernando de ALMEIDA GOMES (et de M. Christophe MERIER, co-gérant), en redressement judiciaire depuis le 9 février 2009, était en effet en liquidation judiciaire, trois mois plus tard seulement (jugement du 18 mai 2009)... Les investisseurs tentés par l'aventure peuvent s'adresser au liquidateur, la SELARL GAUTHIER SOHM, 80 Route des Lucioles 06410 VALBONNE. Plus d'infos dans les notes suivantes:
http://caennaissivoussaviez.hautetfort.com/archive/2009/0...
http://caennaissivoussaviez.hautetfort.com/tag/sarl+palai...
« La Villa des Dames » à Caen
purgée de tout permis de construire...
Faute d'investissement possible en PACA, revenons sur le plancher des vaches, dernière étape de notre exploration. Les produits proposés par M. David GOMES dans notre belle région sont au nombre de 3: « Le parc Notre-Dame » à Douvres et « Les Hauts de Venoix » à Caen, deux programmes BSI bouclés en 2007 et 2008... et le projet de « La Villa des Dames » :
« Cette opération de 33 logements (du 2 au 3 pièces avec possibilité de jumelage) et deux bureaux, avec permis purgé de tout recours se situe dans le centre ville de Caen (14), Avenue de Tourville, dans le quartier très prisé du port ».
On trouvera sur ce blog toutes les précisions nécessaires concernant ce « permis purgé de tout recours », mais néanmoins définitivement annulé par le Tribunal Administratif de Caen depuis bientôt deux ans.
Chez nous encore, la SARL DGI CONSULTING de M. GOMES fils n'a donc aujourd'hui rien à vendre, si ce n'est du vent.
Comme disait le regretté Bobby LAPOINTE: « Et le soir s'il fait du vent tard, je prends un bol d'air ».
La "Villa des Dames", état actuel d'avancement des travaux
Pour rendre une petite visite à la boutique de M. GOMES fils:
http://www.dgimmobilier-consulting.com/index.php?PHPSESSI...
http://www.dgimmobilier-consulting.com/annonces.php?page=page1&type=2
Villa des Dames, Hauts de Venoix, Parc Notre Dame
http://www.dgimmobilier-consulting.com/annonces.php?page=...
Résidence « Le Victoria »
http://www.dgimmobilier-consulting.com/annonces.php?page=...
et pour finir
http://www.dgimmobilier-consulting.com/
20:51 Écrit par Bruno dans La saga de Fernando de Tourville | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : fernando de almeida gomes, david gomes, michaël amour, christophe merier, patrice gudel, sarl dgi consulting, résidence charles vii à harfleur, les jardins de notre-dame à douvres, les hauts de venoix à caen, les courtines à harfleur, clos des etudiants et villas mathilde à caen, nexity georges v, le palais victoria à grasse